9 au 20 février 2026
80 h / 11 jours - off le 15/02
Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace
Inscriptions ouvertes
Date limite de réception des dossiers le 14/12
Chantier ouvert à 14 artistes comédien.ne.s professionnel.le.s
L’art de l’acteur.rice – Expériences et questionnements
Ce chantier propose de nous questionner collectivement et individuellement sur le jeu de l’acteur.rice dans toutes ses dimensions, techniques, psychologiques, philosophiques, éthiques.
A partir de textes choisis par les stagiaires - extraits de romans, de pièces, d’ouvrages philosophiques, d’essais, de poèmes – nous tenterons de traverser ensemble toutes les étapes d’un travail qui irait de la lecture au plateau et d’en déployer tous les questionnements. Qu’est-ce que lire un texte, le déchiffrer, défricher, décrypter ? Comment on en extrait les motifs, les lignes de force qui permettront à la comédienne, au comédien, d’en rendre toute la substance.
Qu’est-ce que la pensée dans le corps, quels rapports existe-t-il entre le corps, le souffle, la pensée, l’imaginaire ? A qui ça s’adresse et comment ?
On alternera expériences de plateau et réflexion collective. On centrera chaque jour sur un des fondamentaux du jeu de l'acteur, en faisant à chaque fois circuler la réflexion pour que les stagiaires ne soient jamais dans une position de passivité, même quand ils sont observateurs. Il s’agira à chaque fois de donner des exemples concrets, de donner des voies possibles à chacun pour progresser, des processus pour creuser un point précis.
Une des grandes problématiques de l’art de l’acteur est de faire résonner la voix dans le corps, et de la connecter à son émotion, son imaginaire présent. C’est une question pas toujours assez abordée et creusée dans la formation ou lors des répétitions. Frédéric Meyer de Stadelhofen, spécialiste de la voix parlée, nous apportera tout au long du chantier son expérience technique.
Il s’agira en même temps de partager une réflexion collective sur le jeu de l’acteur, et de permettre à chacun de prendre conscience de ses forces et de ses fragilités, d’ouvrir des perspectives et des voies de recherche pour le futur.
Jean-Yves Ruf



