22 au 27 avril 2024
42 h / 6 jours
TJP - CDN de Strasbourg
Chantier terminé
Chantier rencontre ouvert à 14 artistes professionnel.le.s ou en voie de profesionnalisation, danseur.euse.s, marionnettistes (éventuellement comédien.ne.s et circassien.ne.s)
Danse et marionnette, un dialogue
Le but de ce chantier est la rencontre et l’expérimentation.
Il s’agira de s’accorder un temps de recherche.
En créant des binômes de jeu marionnettiste / danseur·euse, nous commencerons par retraverser les fondamentaux de nos pratiques : échauffement du danseur ou de la danseuse, et du comédien ou de la comédienne-marionnettiste, présence en scène, rapport à l’objet, goût du risque, poétique du mouvement, du corps et de l’objet.
Nous approfondirons ce travail en nous fixant des objectifs communs. Une attention sera portée au mouvement du corps « augmenté » par la prothèse marionnettique. Fausses mains, série de jambes, de bras, masques et tête de marionnettes viendront modifier la qualité de mouvement des interprètes, jusqu’à son encombrement total et la naissance d’une nouvelle chimère. Il s’agira de retrouver la logique du vivant dans ces corps morcelés, augmentés, déréalisés. Ouvrir un dialogue entre l’humain et le non-humain.
Une attention particulière sera également portée à l’espace. Travailler le corps comme animé et inanimé par la manipulation de l’espace et par l’espace vide autour de nous. C’est comme si les mouvements se passaient malgré nous, comme si l’espace nous manipulait. Travailler avec des objets et les marionnettes et les enlever ensuite pour laisser le corps dans l’espace avec la trace des objets.
Nous alternerons le travail du chœur et celui du duo dans un croisement de nos arts propice à l’invention d’une esthétique nouvelle.
Kaori Ito & Camille Trouvé
Soucieux de mutualiser les moyens et les compétences, les Chantiers Nomades ont mis en place, dès 2013, des « chantiers-rencontres », stages courts de 2 à 10 jours, en partenariat avec des structures de création et de diffusion. Ces chantiers-rencontres, pour lesquels nous exonérons les artistes des coûts pédagogiques (pas de démarches auprès de l’Afdas), participent, au même titre que les chantiers nomades, au maintien en activité des artistes, au maintien d’une culture de formation, de la recherche, de la diversification des réseaux, ….
Des frais d'inscription de 50 euros seront demandés aux participant·e·s.
Photo vignette chantier : © D.R.