Le Paysage comme matière de jeu

Dans mon travail, je ressens la nécessité de soutenir une approche sensible du corps et de l’espace, de l’écoute de soi et de l’autre, de ses sensations, dans une simplicité de la rencontre avec l’autre, dans la confiance en son imaginaire.

Avec ce chantier, nous questionnerons comment mettre du paysage dans les corps. Ce sera au centre de la recherche, partout.

Comment mettre du dehors dedans ? Comment transformer des récits intimes en une phrase collective ?

Il s’agira de prendre l’espace à bras le corps, la scène comme une toile vierge, où tout se remplit et s’efface.

Être ensemble ici et maintenant, pour composer un monde, des mondes, inventer une fresque vivante. Jouer des va et vient entre le cinéma et la peinture, le théâtre et la danse. Oser ne plus se poser de questions, accepter le lâcher-prise et jouer avec, s’engager joyeusement à créer une délicate composition de nos doutes.

Nous commencerons le travail par des échauffements. Nous habiterons l’espace de jeu, avec la danse, le texte, la chute, le silence, le vide et le plein.

L’essentiel au début sera de créer un groupe disponible et dynamique, une préparation à la rencontre de l’espace et du lien qui nous réunit.

Ce sera un travail progressif et ludique, à base de jeux et d’exercices. 

Puis nous confronterons ces mêmes corps à différents objets, à l’espace, à la musique et à une vision personnelle et poétique du quotidien. Partir d’objets, d’histoires, de musiques et de paysages…

Et l’air de rien nous composerons des histoires.

Nathalie Béasse

Photo chantier : © Nathalie Béasse

Afin d'enrichir la recherche, le comédien Stéphane Imbert interviendra également sur ce chantier.